Printemps 2017

Le mois de mars 2017 s’est montré globalement sec. En effet après des pluies assez régulières au début du mois, rapidement une tendance sèche s’est mise en place. Ce temps sec a perduré jusqu’en fin de mois.

Les températures se sont montrées assez douces notamment les après-midi. On notera que les premiers 20°C ont été atteints le 16 mars. L’ensemble du mois de mars s’est vu caractérisé par un excédent par rapport aux moyennes variant de 0,5°C à 1,5°C selon les endroits. 

Quant à l’ensoleillement, les mesures montrent un excèdent qui monte à +20h sur la station de Valleroy (au total 145h, moyenne à 125h). Cet ensoleillement a accentué l’assèchement des sols en plus du manque de précipitations efficaces.

Avril 2017 s’est montré très peu arrosé. En effet les cumuls sont très souvent inférieurs à 10mm. Exceptions présentes au niveau des Vosges où des averses ont pu se développer en faveur de la présence du relief. Ce mois a donc vu la sécheresse s’accentuer en de très nombreux endroits notamment vers le pays-haut ou bien encore sur le pays messin.

Les températures sont grimpées jusqu’à 24°C début de mois avant une chute quelques nuits plus tard. Des gelées tardives parfois de forte intensité se sont manifestées. Les températures moyennes se sont généralement trouvées inférieures de 1°C par rapport aux normales. La conséquence ne s’est pas faite attendre sur la végétation en pleine croissance: nombreuses pertes sur différentes cultures. 

188 c’est le nombre d’heure d’ensoleillement près de Metz soit un excédent de 10h par rapport aux normales de ces 30 dernières années. Là encore comme en mars, cet excédent de soleil a progressivement favorisé la sécheresse de surface.

Les précipitations se sont montrées très éparses. Plusieurs « petits » épisodes pluvio-orageux se sont produits de façon localisée. De fait certaines communes ont relevé jusqu’à 65mm (comme à Epinal) voire plus du côté de Lucey (54) en raison de précipitations orageuses localisées. A l’inverse on retrouve des stations avec à peine 20 à 30mm sur l’ensemble du mois. Le déficit pluviométrique s’est donc encore creusé jusque fin mai. 

Les températures se sont montrées dans les normales (parfois très légèrement supérieures ou bien inférieur en fonction de la présence où non de zones perturbées bien que ces dernières aient été peu nombreuses). En fin de mois un épisode de chaleur s’est présenté. Avec lui de nombreux record datant de plusieurs dizaines d’années sont tombés. Le mercure est en effet grimpé jusqu’à 33,1°C à Metz le 28 mai ce qui n’avait pas été vu depuis 1954 au moins!

Le soleil a été très généreux tout au long de ce mois de mai. Associé au déficit pluviométrique ainsi qu’aux fortes températures de fin du mois, l’ensoleillement a clairement accentué la sécheresse déjà bien présente en avril.