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Pourquoi la météo se trompe-t-elle parfois ?

La météorologie n’est pas une science exacte. Cependant, avec les nombreux progrès technologiques, de nettes avancées ont été constatées. À l’échelle nationale, les prévisions sont désormais fiables sur une semaine. Bien entendu, dès que l’on regarde à une échelle plus fine comme au niveau régional. Mais comment expliquer que les prévisions sont parfois éloignées de la réalité même à quelques heures d’échéance ? Voici des informations qui pourront répondre à cette question.

Des modélisations variables

Pour réaliser des prévisions météo, quelque soit l’échéance, les prévisionnistes vont utiliser ce que l’on appelle des modèles météo. Il s’agit d’ordinateurs très puissants qui vont découper l’atmosphère en plusieurs aires, plusieurs mailles. C’est ce que l’on voit sur la figure ci-dessous.

Figure : https://www.encyclopedie-environnement.org/air/modeles-de-prevision-meteorologique/

Selon le modèle atmosphérique utilisé (un français, américain suisse…), la configuration diffère. Ainsi, un modèle météo pourra par exemple mieux prendre en compte certaines spécificités locales comme la température alors qu’un autre sera meilleur sur l’anticipation du risque de précipitations ou des rafales de vent. Cela explique notamment pourquoi vous pouvez voir différentes prévisions pour une même localité lorsque vous consultez un site météo. Tous n’utilisent pas nécessairement les mêmes données.

Ces modélisations ne sorte par d’un chapeau. Elles sont issues de données d’observations provenant de nombreuses stations terres. Aussi, des données provenant de bateaux, bouées et des avions sont collectées (voir via des satellites). Cela permet d’avoir une couverture plus globale… même si les océans sont bien moins couverts que les continents. Et cela n’est pas sans impact sur les prévisions météo.

Changement local

Il arrive aussi qu’une dépression ou bien un anticyclone se retrouvent à des emplacement légèrement différents. Cela peu sembler anodin mais pour une prévision météo locale, cela peut tout changer niveau températures par exemple. Ainsi, on peut avoir des situations où les températures sont finalement un peu plus douces que prévus, ne serait-ce de quelques dixièmes de degrés. Le potentiel neigeux se retrouve de fait réduit dans les plus basses altitudes.

Simulation satellite du modèle AROME de Météo-France via www.meteociel.fr

Ces changements peuvent aussi venir limiter le risque d’orages. Admettons qu’une très belle journée ensoleillée soit annoncée. Puis, des nuages se forment plutôt que prévu : ce changement va venir atténuer l’énergie disponible pour une éventuelle dégradation orageuse plus tardivement. De fait, au lieu d’avoir de forts orages, on se retrouvera avec de simples pluies orageuses avec très peu d’activité électrique. Cela peut aussi avancer ou retarder des intempéries.

Un axe légèrement de celui initialement prévu peut aussi grandement influencer la météo. En effet, des vents qui devaient par exemple souffler d’ouest en est n’auront pas la même influence sur la météo au sol que des vents de sud-ouest. C’est vraiment un ensemble de paramètres qui vont donc venir jouer sur la météo locale à très locale. C’est d’ailleurs pour cela que les analyses humaines sont nécessaires afin de corriger les potentielles erreurs des modélisations.

Aussi, les analyse des prévisionnistes permet de ne pas prendre en compte des simulations parfois extrêmes. En effet, les modèles météo ne sortent pas un seul scénario mais plusieurs. C’est ensuite à l’humain de faire un choix en fonction de ses analyses et de la connaissance des phénomènes locaux sur une région donnée.

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